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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:33

Il y a des êtres qui ont le pouvoir de vous émouvoir, non pas par ce qu'ils disent, mais par la simplicité et la pureté de leur âme, par la grandeur et la beauté de leur coeur, par l'humilité et la sagesse de leur essence, des êtres d'exception qu'on ne croise pas tous les jours. -Christine Gonzalez-

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 18:10
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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 18:52

Il est des jours où, irrémédiablement, une conscience, venue des profondeurs de mon être, affirme, sans remords, que je suis, sans force et impassible, victime expiatoire offerte à ce destin, cruel et arrogant, qui, une fois encore, a prononcé une sentence irréversible à mon encontre.

KA’d

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 21:54

Cacher sa tristesse afin de ne pas ternir le bonheur d’autrui ne doit pas être considéré comme un mensonge ; il est, parfois, nécessaire de conserver un masque de sérénité afin de donner le change, même si la voix, elle, ne peut berner une âme-sœur.

KA'd

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 14:03

Assis, face au front de mer,

Sur un rocher humide,

Le regard, perdu et mort,

Vers les rives incertaines

De l’autre existence,

J’abandonne mon esprit

Aux flammèches de la nuit

Qui me guident, irrémédiablement,

Vers une destinée, trop longtemps, niée.

De sang, s’écoulent sur mes joues,

Les larmes d’un passé obscur

Contenant les prémices hypothétiques

De ces cauchemars récurrents

N’ayant de cesse de coloniser mon âme

Qui n’est plus que délabrement obsessionnel.

A mes pieds, suintant de mes poignets,

Quelques gouttes colorent, la roche granitique,

De reflets ocre et parent d’un voile ténébreux

Les secondes sans relief de cette ultime journée.

Sous la lueur morbide des étoiles éphémères,

Ma dépouille s’offre à l’océan infini qui aspire,

Sans remords, les reliquats du destin d’un enfant

Dont l’unique faute était d’avoir refusé de vivre.

KA'd

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 11:44

Il n’existe pas de grandes joies sans grandes tristesses et chaque seconde de bonheur est, irrémédiablement, accompagnée d’instants de malheur. Le destin façonne notre existence, à sa convenance, nous laissant spectateur impassible d’une vie que nous n’avons pas désirée.

 

                                                                                                                   KA’d

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 18:57

Sur les sentiers escarpés

De la mélancolie,

Pauvre hère moribond,

Je caresse,

Sans espoirs, les cimes,

Inaccessibles et virginales,

De la nuance, dévastatrice,

De ton absence.

 

Au cœur des abyssales

Incertitudes enfantées

Par ton silence, l'astre solaire

Flatte mes ressentis

Mais ses rayons,

Devenus blafards,

Ne réussissent plus

A engendrer d'oniriques envies.

 

Sur les reflets marmoréens

De mon visage émacié,

Irrémédiablement,

S'écoule une larme de sang

Qui nourrit de tristesse

Un parchemin ancestral,

Témoin impassible

De mes afflictions.

 

Agonisante, la nuit

S'unit aux ultimes errements

D'une plume,

Dans le sang, trempée

Qui trace, en tremblant,

Les déliés morbides

D'une vie se parant

D'un linceul dérisoire.

 

                          KA’d

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 10:50

Ce soir,

La lune livide

A rejoint

Les confins obscurs

De la mélancolie

Et mes pas

Me poussent

Vers les corridors

Abyssaux

D’un royaume myrteux.

 

Au cœur

Des brumes assassines

De cette nuit

Pernicieuse,

Je deviens

Ectoplasme éphémère,

Voguant sur la furie

Dévastatrice

D’un océan

Sans retour.

 

De mon regard,

Déjà orphelin d’espoir,

Je scrute

L’horizon chtonien

Qui me guide,

Sournoisement

Au sein

Des méandres

Insondables

D’une errance hypogée.


                  KA'd

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 11:18

Il était une fois

Un papillon qui flânait,

Sans but, au gré des vents,

Frôlant, avec mélancolie,

Les chênes centenaires

Et les clématites odorantes.

 

Un matin, au détour d’un bosquet,

Il aperçoit une fée

Qui, tendrement,

Lui tend la main

Et semble l’attendre

Depuis des jours entiers.

 

Le papillon, aux ailes diaprées

Et à l’apparence cristalline,

Apaisé, se pose

Sur le bout du doigt tendu

Et communie

Par regards interposés.

 

Délicatement,

La fée, par son âme-sœur,

Attendrie, dépose,

De la pulpe de ses lèvres,

Le plus doux des baisers,

Scellant, à jamais, leurs retrouvailles.

 

Réunis par la vie,

D’un battement d’ailes,

Ils s’envolent, sereins et heureux,

Vers ce paradis,

Inconnu et merveilleux,

Que le destin a édifié pour eux.

 

                                        KA'd

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 09:15

Devant mes yeux,

Par les larmes, inondées,

Un voile terne a recouvert

La seconde durant laquelle

Mon âme a décidé

De déserter mon corps.

 

Impatient d’offrir, au destin,

Cette existence,

Sans relief et inutile,

Mon cœur s’offre,

Sans regrets, à la faux aiguisée

De ma fidele fiancée.

 

Sur les rives dévastées du Cocyte,

Le regard tendre et sournois,

Ma compagne,

D’une caresse morbide,

Me pousse sur la périssoire,

Vermoulue, de Charon.

 

Abandonné du monde des vivants,

Au cœur du marais ténébreux

Des enfers, mon esprit se perd 

Au-delà des flammes dévorantes

D’un royaume qui fait de moi

Son souverain intemporel.

 

                                     KA'd

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