De ton corps, les rondeurs exacerbent mes désirs,
Dès que les volutes de la nuit deviennent douceur ;
Sous mon regard embrasé qui te fait rougir,
Je t’emporte, passionné, au pays des langueurs.
De frissons émouvants, ta peau, sous mes baisers,
Se couvre d’une tendresse précieuse et virginale
Et l’instant de nos aveux charnels avoués
Grave nos caresses oniriques sur la soie nuptiale.
Le pugilat torride, de nos lèvres enflammées,
Esquisse, amoureusement, d’une étreinte, la passion
Et enfante, sous le dais, aux mille lueurs perlées,
D’un païen et d’une déesse, l’éternelle union.
KA’d