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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 22:45

De ton corps, les rondeurs exacerbent mes désirs,

Dès que les volutes de la nuit deviennent douceur ;

Sous mon regard embrasé qui te fait rougir,

Je t’emporte, passionné, au pays des langueurs.

 

De frissons émouvants, ta peau, sous mes baisers,

Se couvre d’une tendresse précieuse et virginale

Et l’instant de nos aveux charnels avoués

Grave nos caresses oniriques sur la soie nuptiale.

 

Le pugilat torride, de nos lèvres enflammées,

Esquisse, amoureusement, d’une étreinte, la passion

Et enfante, sous le dais, aux mille lueurs perlées,

D’un païen et d’une déesse, l’éternelle union.

 

                                                             KA’d

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 18:10
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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 14:03

Assis, face au front de mer,

Sur un rocher humide,

Le regard, perdu et mort,

Vers les rives incertaines

De l’autre existence,

J’abandonne mon esprit

Aux flammèches de la nuit

Qui me guident, irrémédiablement,

Vers une destinée, trop longtemps, niée.

De sang, s’écoulent sur mes joues,

Les larmes d’un passé obscur

Contenant les prémices hypothétiques

De ces cauchemars récurrents

N’ayant de cesse de coloniser mon âme

Qui n’est plus que délabrement obsessionnel.

A mes pieds, suintant de mes poignets,

Quelques gouttes colorent, la roche granitique,

De reflets ocre et parent d’un voile ténébreux

Les secondes sans relief de cette ultime journée.

Sous la lueur morbide des étoiles éphémères,

Ma dépouille s’offre à l’océan infini qui aspire,

Sans remords, les reliquats du destin d’un enfant

Dont l’unique faute était d’avoir refusé de vivre.

KA'd

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 18:57

Sur les sentiers escarpés

De la mélancolie,

Pauvre hère moribond,

Je caresse,

Sans espoirs, les cimes,

Inaccessibles et virginales,

De la nuance, dévastatrice,

De ton absence.

 

Au cœur des abyssales

Incertitudes enfantées

Par ton silence, l'astre solaire

Flatte mes ressentis

Mais ses rayons,

Devenus blafards,

Ne réussissent plus

A engendrer d'oniriques envies.

 

Sur les reflets marmoréens

De mon visage émacié,

Irrémédiablement,

S'écoule une larme de sang

Qui nourrit de tristesse

Un parchemin ancestral,

Témoin impassible

De mes afflictions.

 

Agonisante, la nuit

S'unit aux ultimes errements

D'une plume,

Dans le sang, trempée

Qui trace, en tremblant,

Les déliés morbides

D'une vie se parant

D'un linceul dérisoire.

 

                          KA’d

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 10:50

Ce soir,

La lune livide

A rejoint

Les confins obscurs

De la mélancolie

Et mes pas

Me poussent

Vers les corridors

Abyssaux

D’un royaume myrteux.

 

Au cœur

Des brumes assassines

De cette nuit

Pernicieuse,

Je deviens

Ectoplasme éphémère,

Voguant sur la furie

Dévastatrice

D’un océan

Sans retour.

 

De mon regard,

Déjà orphelin d’espoir,

Je scrute

L’horizon chtonien

Qui me guide,

Sournoisement

Au sein

Des méandres

Insondables

D’une errance hypogée.


                  KA'd

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 11:18

Il était une fois

Un papillon qui flânait,

Sans but, au gré des vents,

Frôlant, avec mélancolie,

Les chênes centenaires

Et les clématites odorantes.

 

Un matin, au détour d’un bosquet,

Il aperçoit une fée

Qui, tendrement,

Lui tend la main

Et semble l’attendre

Depuis des jours entiers.

 

Le papillon, aux ailes diaprées

Et à l’apparence cristalline,

Apaisé, se pose

Sur le bout du doigt tendu

Et communie

Par regards interposés.

 

Délicatement,

La fée, par son âme-sœur,

Attendrie, dépose,

De la pulpe de ses lèvres,

Le plus doux des baisers,

Scellant, à jamais, leurs retrouvailles.

 

Réunis par la vie,

D’un battement d’ailes,

Ils s’envolent, sereins et heureux,

Vers ce paradis,

Inconnu et merveilleux,

Que le destin a édifié pour eux.

 

                                        KA'd

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 09:15

Devant mes yeux,

Par les larmes, inondées,

Un voile terne a recouvert

La seconde durant laquelle

Mon âme a décidé

De déserter mon corps.

 

Impatient d’offrir, au destin,

Cette existence,

Sans relief et inutile,

Mon cœur s’offre,

Sans regrets, à la faux aiguisée

De ma fidele fiancée.

 

Sur les rives dévastées du Cocyte,

Le regard tendre et sournois,

Ma compagne,

D’une caresse morbide,

Me pousse sur la périssoire,

Vermoulue, de Charon.

 

Abandonné du monde des vivants,

Au cœur du marais ténébreux

Des enfers, mon esprit se perd 

Au-delà des flammes dévorantes

D’un royaume qui fait de moi

Son souverain intemporel.

 

                                     KA'd

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 09:00

Elo

Ton regard, sur la toile, vagabond onirique,

   Imagine, dans le cocon douillet de ta vie,

      Les douces arabesques irisées et féeriques

         Qui vont fleurirent dans le bosquet de tes envies.

 

Délicatement, tu vêts, de pigments vermillon,

   De ce rêve qui prend forme, la blancheur virginale ;

      De la peau au tissu, la tendresse, tu fais don,

         Illuminant le ciel d’une journée hivernale.

 

Chaque jour, telle une rose, éclos ta destinée,

   Une fenêtre sur ton monde où règne le bonheur

      D’apposer pour toujours ton émotivité.

 

Ta peinture est les mots que ton cœur nous envoie,

   Un frôlement nuancé distillé par pudeur,

      Une offrande de ton âme enfantée par tes doigts.

 

                                                 KA'd Auteur

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 14:48

Son regard, emplit de tendresse,                                           0911panpan3

Pour une fois encore, a frôlé,

Telle la plus soyeuse des caresses,

Mon cœur, par la peine, chaviré.

 

Les frissons et les larmes naissantes

Bercent les secondes, avec langueur,

D’amour naturel qui enfantent

D’un hymen s’appelant bonheur.

 

J’ai rêvé d’un ultime baiser,

De ces mots dits à un ami

Que la vie décide d’emporter

Par-delà les souvenirs jaunis.

 

Petit compagnon, doucement,

Entre mes bras, s’est endormi ;

Il a rejoint le firmament

Où brillent les âmes du Paradis.

 

                                       KA’d

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 20:56

Et un jour, dans le ciel,

A travers les nuages,

Un rayon de soleil,

Le plus beau des mirages,

Qui pénètre dans mon cœur,

Comme une douce caresse,

Et balaie les rancœurs

Dans une larme de tendresse.

 

Une main qui me frôle,

D'un geste sans pudeur,

Posée sur mon épaule,

Et dissipe mes peurs ;

De ton corps, la chaleur

Colonise mon être,

Emplie toutes ces heures

A vouloir trop paraître.

 

Abandon de mon âme,

sur l'autel des amours,

Aux doigts de cette femme

Jusqu'à mon dernier jour

Et, déposer, demain,

Mon éternelle passion,

Pour suivre le chemin

De nos folles déraisons.

 

                     KA'd

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