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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 13:49

Vivre sans toi,

C'est ne plus partager les derniers rayons du soleil,

Ne plus ressentir la douceur d'un matin du mois de mai,

S'éveiller dans le vide du lit que tu as déserté.

 

Vivre sans toi,

C'est se promener seul au printemps et ne plus voir le soleil,

Ne plus entendre, dans les feuillages, les oiseaux qui gazouillent,

Ne plus déposer chaque matin, sur ton corps, une rose parfumée

 

Vivre sans toi,

C'est perdre, jour après jour, le goût de tes baisers,

Sentir peser dans mon cœur le manque de tes sourires,

Oublier un peu la douce mélodie de ta voix.

 

Vivre sans toi,

C'est laisser une larme, qui te ressemble, couler sur ma joue,

Ne plus te prendre la main quand tu es malade,

Ne plus jamais jouir de la chaleur de ton corps.

 

Vivre sans toi,

C'est être orphelin de nos plus beaux rêves,

Ne plus être réveillé par tes lèvres brûlantes,

Ne plus se rejoindre dans l'extase de nos nuits.

 

Vivre sans toi,

C'est ne plus pouvoir te dire : "je t'aime".

 

                                                         DKA

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 13:44

Une brume opaque étend son linceul sur ma vie,

Capturant de ses bras de ténèbres mon bonheur.

Les yeux rougis, je reste assis durant des heures,

Pleurant ces instants qui disparaissent dans l’oubli.

 

Mon cœur, vers une folie que je ne maîtrise plus,

Regrette ces caresses que l’on nous a dérobées.

De toi, il ne me reste que mes sens chavirés

Par cette douceur que tu ne m’offriras plus.

 

Des larmes de sang s’écoulent le long des souvenirs

Qui s’évanouissent durant ces journées de peine !

Je lutte contre cette passion qui se muera en haine

Et les serres de l’obscur ne cessent de me punir.

 

Les sanglantes déchirures de ton ultime absence

Ravivent les blessures de mon âme inutile.

Et mon désespoir, par ces quelques vers futiles,

Appelle de ses vœux à quitter cette errance.

 

                                                          DKA

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 21:29

Debout dans les frimas, parfois il pense à l’homme ;

A lui qui a donné mais qui a vite repris.

Fugace certitude, il a seulement détruit

Les bonheurs innocents de ce tout petit homme.

 

De sa haine, le fer rouge lui a ouvert le cœur ;

Entaille sanguinolente en marge de la vie,

Fracture d’un inconscient qui bloquait ses envies,

Chaque journée le petit s’éloignait du bonheur.

 

Les nombreux coups reçus ont fait mûrir l’enfant,

Cruel manque d’une période qu’il ne reverra plus.

L’adolescent ermite dans la foule survécut,

Le regard déjà mort mais toujours avançant.

 

Une vie ne suffit pas à crier le dégoût

De ces années volées qu’on ne rattrape pas.

Ecorché vif, adulte il ne l’oubliera pas

Mais malgré les épreuves, il restera debout.

 

                                                      KA'd

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 21:27

Sur le sentier exclu des sensations charnelles,

Chemin escarpé loin d’un monde le refusant,

Au milieu de nulle part, il tremble en avançant

S’éloignant d’un destin, d’une histoire plus cruelle.

 

Les yeux éteints et morts, le cœur pesant du poids

De cette plaie ouverte que la vie a creusée,

Il gravit cette pente sans jamais se retourner,

Tentant, de sa mémoire, d’abolir les émois.

 

Terrassé par l’effort, il atteint la frontière

D’une vie qui s’éteint, d’une existence perdue.

L’émotion l’étreignant, la contrée inconnue

Il atteint, apaisé, traversant la rivière.

 

L’esprit enivré par les douceurs éternelles,

Il renaît à la vie, oubliant ses douleurs

Qu’un paradis nouveau aspire de ses senteurs.

Il s’évade enfin dans ses rêves intemporels.

 

                                                    DKA

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 19:52

Par un matin chagrin que le ciel oppressait,

Elle s’en alla heureuse à travers le crachin,

Espérant un regard qui changerait son destin,

Ivre des sensations que son esprit enfantait.

Elle a offert son corps, déniant le futur ;

Dans des bras pervertis, elle s’est abandonnée,

Omettant les étreintes qu’elle avait tant aimées

Pour se vautrer sereine dans une autre luxure.

Elle a ouvert une voie que la morale proscrit.

Dans les draps de la honte, elle salit son histoire,

Accueillant en son ventre, un immonde poignard

Qui signe de son venin et l’emporte dans un cri !

Elle s’unit à l’orgasme dans un renoncement,

Dédaignant des pensées qui gâcheraient son plaisir.

Alanguie dans la soie sans aucun repentir,

Elle dégusta, assouvie, cet accouplement.

L’amour en péril, pour un instant d’abandon,

Résonne, infect, au rythme de ses gémissements

Sur une allée tracée par d’horribles tourments,

Lui rappelant toujours cette odieuse trahison.

 

                                                              DKA

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 19:49

Dans les frimas grisâtres de Charente,

Salée, une larme s’écoule de ton œil.

De ton maître, la fragrance qui te hante,

Emplie, sournoise, la petite ville en deuil.

 

Dès le matin, les appels du tocsin,

Solennellement, emplissent la campagne,

Inscrivant une ultime ligne au destin

De ton ami que la foule accompagne.

 

Tremblant, sur le marbre de sa porte,

Dans la myopie bleutée de ton regard,

La tristesse, qui t’étreint, est trop forte,

Voyant passer lentement le corbillard.

 

Dédaigneux, les hommes t’ont interdit,

De l’édifice religieux, l’entrée,

Bafouant, sous l’averse, ton envie

D’une dernière fois, le vénérer.

 

De la tristesse de tes aboiements,

Nostalgique, son éloge funèbre,

Tu déclames fièrement ;

Le cœur tourné vers les ténèbres.

 

                                        DKA

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 20:42

Je n’étais qu’un enfant qui cherchait un visage,

Indécence d’une recherche que les vents ont portés ;

Au-delà des souvenirs d’une absence partagée,

Mon âme s’est envolé pour un trop long voyage.

 

Je n’attendais seulement qu’un petit signe de lui,

Au milieu d’un sursis que la vie m’imposait ;

Aspirant chaque matin mais le soir l’espoir fuit,

Dans ce manque inhumain que le diable fomentait.

 

L’attente s’en est allée et enfant j’ai grandi

Sur une voie isolée, le cœur cadenassé ;

J’abandonnais placide les rêves d’une autre vie

Et acceptais soumis un futur étranger.

 

                                                      DKA

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 19:41

Chaque jour, je porte un nom que la vie me dénie,

Abolissant chaque heure mes ultimes volontés,

Dans les ténèbres amères de lésions réprimées

Par une nature haineuse que l’existence occis.

 

Chaque jour, je porte un nom, par les autres, banni

Sur une terre hostile que les vents ont balayée

De reproches persistants à la genèse volée ;

Incessantes blessures que la morale proscrit.

 

Chaque jour, je porte le nom d’une destinée ternie

Par les violences d’un homme que la vie a châtié,

Retenant les larmes d’une enfance abandonnée

Dans les vapeurs grisâtres de ma mélancolie.

 

Chaque jour, je porte le nom d’un géniteur malsain,

Sous le crachin humide des cauchemars oubliés ;

Balayés par le vent des griefs exprimés

De souvenirs éternels qui annihilent mon destin.

 

                                                              DKA

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 01:22

Icône intemporelle du peuple de Palestine,

Elevé au Caire, tu naquis rue Toursina ;

De tes premières années entre Abdel et Zahoua,

L’existence t’apprit les valeurs les plus divines.

 

L’insurrection des tiens face au lion britannique,

D’une déchirure éternelle marqua ton destin ;

A 7 ans, Allah te guida sur le chemin

D’une lutte glorieuse qui te rendra magnifique.

 

Un exil pesant, trop loin de ta vraie patrie,

Les canons arrogants proches de la Mouqataa,

Ne purent amoindrir ta passion pour Ramallah,

Où par une triste journée, le prophète t’accueillit.

 

De l’oppression, précurseur, tu brisas les fers ;

Ton combat, dans notre cœur, restera, Yasser.

 

                                                          DKA

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 01:02

La plume, fidèle compagne de mes rêves agités

Lorsque l’orage, dans ma tête, conteste ma vie,

Accompagne les cauchemars de mes nuits d’insomnie

Et berce les illusions qu’un jour j’ai caressées.

 

Sur la blancheur d’une page, sa pointe glisse vers l’histoire

D’un enfant d’autre part, d’un adolescent mort-né.

Les gouttes de sang volé, par la plume, griffonnées

Sont autant de traces d’un éternel désespoir.

 

Alors la plume lentement vomit toutes ces douleurs,

Tous ces supplices secrets, cet îlot de blessures,

Et elle affirme vainement, sans aucune rature :

Cet homme, elle haïra jusqu’à sa dernière heure.

 

                                                                      DKA

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