Elle part… Elle s’est envolée…
Par-delà les plaines aux blés frémissants
Et les falaises d’Auvergne, jusqu’alors, inviolées,
Au gré de la sournoise tramontane,
A tire-d’aile, elle s’est éclipsée…
Longeant les lavandes aux enivrantes senteurs,
Face à l’étendue immaculée aux reflets bleutés,
Aurores éternelles à l’éclat vermillon,
A tire-d’aile, elle s’est en allée…
Emerveillée par l’envol de graciles flamants roses,
Portés par les vents de la quiétude retrouvée,
Esprit dévoilé à l’abyssale idylle ;
A tire-d’aile, elle a disparu…
Captif perpétuel de la vision diaprée
De son regard lumineux, obsédante litanie,
Les sens régénérés par la vie retrouvée…
A tire-d’elle, je la retiens encore un peu…
DKA