Par un matin chagrin que le ciel oppressait,
Elle s’en alla heureuse à travers le crachin,
Espérant un regard qui changerait son destin,
Ivre des sensations que son esprit enfantait.
Elle a offert son corps, déniant le futur ;
Dans des bras pervertis, elle s’est abandonnée,
Omettant les étreintes qu’elle avait tant aimées
Pour se vautrer sereine dans une autre luxure.
Elle a ouvert une voie que la morale proscrit.
Dans les draps de la honte, elle salit son histoire,
Accueillant en son ventre, un immonde poignard
Qui signe de son venin et l’emporte dans un cri !
Elle s’unit à l’orgasme dans un renoncement,
Dédaignant des pensées qui gâcheraient son plaisir.
Alanguie dans la soie sans aucun repentir,
Elle dégusta, assouvie, cet accouplement.
L’amour en péril, pour un instant d’abandon,
Résonne, infect, au rythme de ses gémissements
Sur une allée tracée par d’horribles tourments,
Lui rappelant toujours cette odieuse trahison.
DKA