Vide, vide, son cœur,
Desséché par le malheur,
Regard peu à peu s'éteint,
Le refus d’un lendemain.
Aller même jusqu’à nier,
Qu’un jour il a existé,
Retenir parfois la lame
Et se noyer dans ses larmes.
Viens, retire-lui la vie,
Arrache son cœur de banni ;
Seul au milieu du désert
Guide-le vers ton enfer.
Offres-lui enfin une chance,
Cette absurde déchéance,
A genoux, tel pénitent,
Il périra en pleurant.
Pugilat dans son esprit,
Un regard pour son amie,
Poser ses lèvres sur sa main,
C’était son plus beau chagrin.
Il délivre son adieu,
Partir avant d’être vieux,
Attiré par les remords,
Il n’aspirait qu’à la mort.
Il est parti ce matin,
Le long de l’ultime chemin.
Au fond des yeux une lueur,
L’étincelle d’une dernière heure.
DKA